En quoi consiste le projet t2 prosthetics ?


Je cherche à créer la prothèse/épithèse parfaite. Pour y parvenir, j’ai besoin des retours des utilisateurs et de financement.

Je commercialise une nouvelle version de la prothèse – un nouveau prototype – à chaque stade du projet. Actuellement, il s’agit du modèle t2 Phase4.

Je travaille sans relâche sur ce projet depuis 2002, et j’en ai fait mon métier en 2007.


 

Comment je procède


Lorsque je fabrique une prothèse, je note tout ce qui pourrait être amélioré à un stade ultérieur du projet. Les utilisateurs me font part de leur commentaires (suggestions, points positifs, choses à améliorer). Lorsqu’une prothèse est endommagée, je l’inspecte, je répare ce qui doit l’être et je réfléchis à ce qu’il faut modifier pour que cela ne se reproduise pas. Je conçois ensuite un nouveau modèle de prothèse en tenant compte de tous ces éléments.

 


Genèse et évolution du projet


En 2002, j’ai testé ce qui était alors considéré comme la meilleure prothèse/épithèse sur le marché. Conçue par un prothésiste/anaplastologue professionnel, elle avait l’air assez réaliste comparée à un packer, elle était relativement confortable à porter, et elle pouvait être fixée au corps avec de l’adhésif. Mais elle était loin de correspondre à ce que j’espérais.


J’ai alors décidé de me former dans les domaines de l’anaplastologie, des sciences et de la mécanique, et j’ai passé les années suivantes à expérimenter.


En 2005, j’ai commencé à commercialiser la Phase1, une prothèse sans fonction érectile. Elle était très légère, douce et souple au toucher, et elle épousait les mouvements du corps. Elle se fixait facilement avec de l’adhésif et était confortable à porter.


En 2007, j’ai lancé la Phase2, la première prothèse à inclure une fonction érectile – une version très rudimentaire du modèle actuel de la Phase4.


J’ai ensuite passé plusieurs années à ajuster et affiner les prothèses pour les rendre aussi douces, souples et réalistes que possible, pour faire en sorte qu’elles adhèrent mieux au corps et pour allonger leur durée de vie.



Ce travail d’amélioration se poursuit aujourd’hui.


Mon objectif est de rendre la prothèse si simple, pratique, confortable et durable que même l’utilisateur le plus exigeant n’y trouvera rien à redire et en oubliera qu’il la porte (sauf dans certaines circonstances…).